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On joue
On
joue avec
la vie des autres on
joue, même quand on s' fait apôtre, de
la tendresse On
joue, on se parle, on se griffe on
souffre, comme des écorchés vifs de
nos faiblesses On
joue, on s'écoute, on se ment non,
pas d' projets, pas d' serments pas
de promesses Et
puis, un soir il est trop tard on
se quitte, sur des au revoirs plein
de tristesses Alors,
écoute moi ce matin je
te dis: ta vie t'appartient je
ne suis qu' étape du chemin tu
as droit à ta part de pain
et d'ivresses,
comme
chacun Claire (chanson extraite de vagues d'oxalis)
Être
deux Claire 29 avril 2006
Bouger,
quitter nos frontières, peut
être pourrait on le faire, si
seulement Pays se figeait comme
dans les contes s'endormait, au
retour, on reconnaîtrait sa Terre! Changer,
muer loin des Frontignes, mais
quand Pays nous reverra est-ce
qu'il nous reconnaîtra ? Peut-être
nous rejettera-t-il comme
personnes étrangères, si
les souvenirs d'exils nous
éloignent trop de nos frères? Attendre,
souffrir loin des Frontignes, mais
quand au Pays on revient, Est-on
encore aimé des siens ? Pont,
sur l'absence jeté tend
vers la rive opposée Temps
d'exil lentement s'écoule telle
l'amère traversée rêver,
crier loin des Frontignes, pensées
aux doigts des funambules fils
tendus aux nuages relient
les berges du temps et
les jours perdus, comme le vent, reprendront
sans préambule leur
cours interrompu. Grandir,
créer loin des Frontignes, mais
quand Pays nous reverra il nous reconnaîtra Claire
Départ irrémédiable Tout est dit Pour toujours Plus aucun mot d'amour Ni même aucune dispute Ne pourra jamais s'ajouter Interraction close Histoire verrouillée A écrire au passé Il n'y a que les regrets Qui sont éternels à Yves Picardeau Cl.
M'a t'il menti, manipulée, Avant de me laisser Sans jamais se justifier Avec le doute, la peur, l'interrogation? Je pourrais croire que non A t'il trahie ma confiance? Avant de me laisser, sans réponse Sans explication aucune Avec les questions de ma conscience Avec mon amitié blessée J'aurais aimé croire que non M'a t'il sciemment épuisée? Moi qui l'avais écouté D'une attention sans pareil Jusqu'au bout du sommeil Jusqu'au bout de la veille Je ne peux plus croire que non
Alors... Retourne à tes luttes camarade, Et surtout, n'oublie pas; si par hasard Sur ce terrain nous nous croisons Que parfois le silence Est une forme de pardon. cl. à B.S. 8 juillet 2003
J'ai
posé deux petits actes
Encore un qui commence Qui rappelle l'absence Le silence soumis Encore un qui court Qui semble durer toujours Vitesse et ennui Encore un qui passe Le bonheur se lasse Attente de la fin Encore un de fini Rien n'a réussi Que sera demain? Encore un qui s'achève Le même depuis Eve Répétition infinie Encore un qui meurt Pourtant bien avant l'heure La tristesse crie Encore un qui s'enflamme Sa couleur réveille l'âme En attente de la nuit Encore un qui chante Le futur se présente Et l'espoir est permis... ...la nuit. 8/7/03 et 4.03.05
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